Nouvelles attentes, nouvelles normes.

La création d’un nouveau comité technique ISO chargé d’élaborer des normes relatives à l’économie du partage en est un exemple. L’économie du partage, qui est l’un des secteurs économiques connaissant actuellement la plus forte croissance, est en train de transformer les modes de consommation traditionnels. Avec les milliers de plateformes différentes qui lui sont consacrées, cette approche collaborative découle, au moins en partie, de la volonté de créer des communautés et de réduire la surconsommation. Cela a pour effet de responsabiliser plus que jamais les consommateurs, qui doivent décider de la manière dont ils recherchent, achètent, expérimentent et évaluent les produits, qu’il s’agisse de voitures, de vêtements, de logements ou d’hôtels. Si c’est une excellente nouvelle pour les consommateurs, cela ne va pas sans poser néanmoins certains problèmes concernant par exemple la protection de la vie privée, la fiabilité ou les conditions de travail.

Le nouveau comité ISO/TC 324, Économie du partage, a été créé pour résoudre ces problèmes et permettre au secteur de réaliser son plein potentiel en matière de valeur ajoutée. Le Président du comité, M. Masaaki Mochimaru, estime que les normes peuvent à la fois accentuer les aspects positifs de l’économie du partage et réduire les risques et les problèmes. « Pour un organisme, l’un des principaux avantages de ce nouveau modèle d’activité réside dans l’exploitation efficace des ressources inutilisées », déclare-t-il avec beaucoup d’enthousiasme. « En revanche, il existe des risques potentiels liés à la transparence et à la responsabilisation, à la sûreté et à la sécurité et à d’autres questions telles que la protection des travailleurs et la gestion des plateformes. Dans tous ces domaines, les normes peuvent se révéler utiles. »

ISO – Des transformations sociétales appelées à façonner notre avenir

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