Définition de l’autonomie des collaborateurs
Parler de l’autonomie des collaborateurs c’est faire référence à deux notions à la fois distinctes, mais complémentaires, à savoir :
- La compétence n’est pas un attribut que l’on possède mais elle s‘acquiert par la formation et par l’expérience
- La motivation se manifeste par l’implication dans son travail et la disponibilité vers les autres
L’autonomie est donc la résultante de la compétence (connaître, savoir-faire) et de la motivation (vouloir faire), face à un objectif ou à une mission donnée.
Il existe une certaine interdépendance entre ces 2 notions. Exemple :
- le phénomène des “sur-compétents démotivés” : ainsi, confier des activités d’un niveau inférieur aux capacités d’un agent entraîne à terme une démotivation certaine.
- acquérir une nouvelle compétence nécessite un effort, donc un minimum de motivation.
Le souci permanent du manager consiste donc à appréhender le degré d’autonomie d’un collaborateur, donc de le juger à l’aune de ces 2 critères : motivation et compétence.
Ce qui fait, que par combinaison, il existe 4 niveaux d’autonomie possibles.
Les niveaux d’autonomie
Quatre niveaux d’autonomie peuvent être distingués :
• A1 : très faible niveau d’autonomie : la compétence de la personne est faible ou très faible. Il en est de même pour sa motivation.
• A2 : faible niveau d’autonomie : la compétence est faible mais sa motivation est importante (la personne veut bien mais elle ne sait pas encore faire)
• A3 : la personne est compétente mais sa motivation est faible ou conditionnelle.
• A4 : fort niveau de motivation : le collaborateur possède une expertise réelle ; il est motivé.