Quand un évènement défavorable arrive dans l’entreprise, la bonne pratique c’est de dégainer son plan de continuité d’activité qui en principe contient toutes les solutions pour s’en sortir. Un plan de continuité d’activité ce n’est pas seulement utile, c’est juste indispensable pour pouvoir faire vivre l’entreprise quand des évènements extra néfastes surviennent une énorme cyberattaque, une pandémie, une grève, un mouvement social, une coupure durable d’électricité, une inondation, un incendie, une explosion, des catastrophes naturelles, une fraude etc… Ces évènements peuvent engendrer trois scénarios d’indisponibilité à savoir les locaux, les ressources humaines et les ressources informatiques. Ils peuvent se combiner d’une façon partielle ou totale.
En fait, le plan de continuité d’activité, PCA, est un ensemble de procédures qui doivent être mises en place parce qu’elles sont indispensables, très souvent obligatoires règlementairement et bien souvent également à présenter aux clients pour maintenir la confiance clients.
Retour d’expérience, pourquoi il faut faire simple…
Un plan de continuité d’activité, PCA, est tout sauf une usine de gaz, il faut que ça soit simple relativement concis et surtout ne pas rédiger des quantités épouvantables de papiers qui de toute façon le moment venu ne sont jamais lu. C’est un ensemble de documents extrêmement réduits suffisamment clair pour être praticables et des checklists pour être capables de réagir vite et bien au moins en début de crise le temps de trouver la confiance. La fin de crise doit être beaucoup moins préparée. La réussite d’une situation de crise est une opération de mise en route du plan de continuité d’activité qui n’est pas toujours simple.
Une situation de crise, c’est quoi au juste ?
La définition de situation de crise « c’est évènement défavorable et exceptionnel ». Exceptionnel parce qu’il arrive très rarement, par conséquent on n’est pas bien préparé et le jour où ça va arriver on va être plutôt pas très bon. C’est une situation de nature à nous mettre en difficulté c’est-à-dire on risque si tout doit se dérouler de manière très défavorable ne plus être en mesure de faire l’activité. Cela nécessite d’être super performant or la gestion de situation de crise c’est justement régler ce problème-là. C’est d’être super performant le jour où on n’est pas très bon.
Top 5 des plans b à construire immédiatement
En fait il y a cinq risques pour lesquels il faut se préparer :
Le climat (inondations, catastrophes naturelles …). Le climat change, il faut que nous changions notre organisation pour être en mesure d’y répondre.
La cyber sécurité, cyber attaque, cryptoloqueur, … il faut absolument être prêt.
Les risques sociaux grèves, blocage du pays, on a vu les transports arrêtés là aussi il faut un plan B pour être en mesure de continuer l’activité.
Les risques sociaux internes. Il peut y avoir un suicide malheureusement, un drame humain, un accident sur les personnes.
Les risques métiers ceux qui sont directement liés à votre activité et qui peuvent être très grave.
A retenir parmi les bonnes pratiques pour mettre en œuvre un PCA
• Impliquer la Direction Générale ;
• Intégrer la continuité d’activité dans la stratégie générale de votre organisme ;
• Mettre en place une gouvernance de la continuité d’activité ;
• Faire identifier et chiffrer par les métiers, les impacts liés à l’interruption des activités ;
• Mettre en place et entrainer des cellules de crise mobilisables à tout moment ;
• Investir dans les solutions (site de secours informatique, de repli des utilisateurs) ;
• Tester régulièrement les Plans de Continuité d’Activité PCA mis en place ;
• Faire régulièrement des exercices d’entrainement simulant des sinistres ;
• Prendre en compte les interconnexions avec l’extérieur : le risque ne se limite pas à un périmètre interne ;
• Savoir intégrer la continuité d’activité dès la mise en place de nouveaux projets.
